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COMMENT DIEU A POURVU A MES BESOINS… A NEW YORK

« Ne vous inquiétez donc pas en disant : « qu’allons-nous manger ? Qu’allons-nous boire ? […] Mais votre Père qui est au ciel sait que vous en avez besoin. » Matthieu 6 : 31-32

A l’issue de ma dernière année d’études à Paris, je suis partie faire un stage de quelques mois à New York auprès de l’Ambassade malgache aux Nations Unies. Quelques jours avant mon départ alors que j’avais déjà acheté mon billet d’avion, mon père a été victime d’un très grave accident et hospitalisé. A cause de son immobilisation il ne pouvait ni travailler ni subvenir à mes besoins, encore moins financer mon séjour pendant ce stage.


A l’époque, ce stage était la chance de ma vie. La décision de partir était difficile à prendre, à la fois parce que j’avais l’impression d’abandonner mon père et parce que je n’avais absolument aucune idée de comment j’allais pouvoir faire face aux dépenses là-bas sans son aide. Heureusement, des amis et de la famille m’avaient proposé de m’héberger pendant mon séjour. Tout en priant le Seigneur, j’ai donc vidé mon compte en banque, sachant qu’aucun réapprovisionnement ne serait possible, et je suis partie.


En faisant très attention à mes dépenses, j’ai pu survivre dans cette grande ville ; mais New York est une ville chère et ce qui devait arriver arriva : environ deux semaines avant la fin de mon stage, ce matin-là il me restait exactement 15$ en poche et ma carte bancaire était bloquée car il ne restait plus rien dans mon compte. Que faire ? Rentrer à Paris n’était même pas possible car mon billet d’avion n’était pas modifiable et de toute façon, je n’avais même plus de quoi vivre là-bas. Je ne pouvais décemment pas non plus demander l’aumône car mes amis et cousines avaient suspecté que mes finances étaient limitées, et ils m’avaient déjà généreusement aidée pendant mon séjour.


Comme il était environ 11 heures du matin, deux options s’offraient à moi : soit j’utilisais ces 15$ pour acheter mon déjeûner et payer mon ticket de métro pour rentrer mais donc il ne me resterait absolument rien, soit j’achetais une carte téléphonique (à 15$) pour appeler mon oncle à Paris en espérant qu’il puisse me dépanner. Je me souviens m’être enfermée dans mon bureau et avoir prié à peu près comme ceci : « Seigneur, je te remercie et te suis reconnaissante de m’avoir amenée jusqu’ici et ce n’est pas pour que tout s’arrête si près de finir ce stage ! J’ai foi en toi et je sais que tu peux m’aider, je t’en prie éclaire-moi sur ce qu’il faut faire et manifeste ta toute-puissance ! ». J’avais en tête les versets 25 à 34 dans Matthieu 6.


En sortant de là, je suis partie acheter une carte et j’ai téléphoné en France : mon oncle était lui aussi en difficultés financières, mais vu la situation il m’a envoyé 100 FF. Dieu soit loué quel soulagement ! En attendant, je devais attendre le virement et suis retournée au bureau, car je n’avais plus de quoi payer un repas. Là, un collègue me voit seule dans le bureau et m’offre à déjeûner ! Je me suis dit « sois béni, c’est Dieu qui t’envoie » et j’en ai eu les larmes aux yeux… Le virement est arrivé et cela a été 10 jours de sursis.


Encore une fois l’histoire ne s’arrête pas là… Les 100FF se sont taris car à l’époque c’était bien peu en $ et la veille de la fin du stage, j’étais à nouveau sans le sou. Ce jour-là, je fus invitée à une réunion du staff de l’ambassade : en fait, toute l’équipe s’était réunie pour m’offrir un cadeau, une superbe horloge « Nations Unies » que j’ai encore. C’était si gentil, cette attention me touchait beaucoup mais à vrai dire, cela ne résolvait pas mes problèmes. Mais alors que je m’apprêtais à ramasser mes affaires, l’Ambassadeur, décédé aujourd’hui, m’appelle dans son bureau où il me dit : « je voulais te dire merci et te féliciter pour ta contribution à notre mission. Malheureusement les stages ne sont pas rémunérés et je sais que tu as dû supporter seule toutes tes dépenses. Voici ma contribution personnelle. » Là il me tend une enveloppe : il y avait 300$ dedans… Comment dire, j’étais submergée par l’émotion… Mille fois merci ! Gloire à Toi mon Dieu ! Bénis cet homme !


Je suis rentrée préparer mes valises le cœur léger. Pendant que je déballais l’horloge cadeau, je tombe sur une enveloppe dans le paquet où était inscrit « de la part de toute l’équipe ». Je ne l’avais pas vue pendant la réunion… Quelle surprise en l’ouvrant ! Elle contenait… environ 250$… ! J’ai pleuré comme un bébé. Mon Dieu, Tu es si bon, bénis tous ces gens ! Tous mes soucis se sont envolés, j’avais reçu au-delà de toutes mes espérances et j’avais de quoi vivre en rentrant à Paris…


Mais mon Dieu ne s’est pas contenté de ça. En arrivant à Paris, des cousins de mes parents à qui j’avais rendu service sont venus me chercher à l’aéroport, m’ont ramenée chez moi et m’ont tendu eux-aussi une enveloppe contenant… 400FF… Incroyable…


En conclusion, non seulement Dieu ne m’avait pas abandonnée mais Il s’était assuré que tous mes besoins soient pourvus sur place et à mon retour ! Aujourd’hui encore je suis remplie d’émotion en racontant cet épisode de ma vie qui date d’il y a 15 ans et qui montre combien nous pouvons Lui faire confiance en toutes circonstances car jamais Il ne laisse Ses enfants mendier leur pain (Psaume 37 :25).


Aina

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